Raids aériens, explosions, tirs d’armes lourdes et légères… Ce lundi 22 mai, des combats se poursuivent à Khartoum, capitale du Soudan, où armée et Forces paramilitaires de soutien rapide s’affrontent, à quelques heures d’entrer en vigueur d’une trêve d’une semaine.
Selon les médiateurs américains et saoudiens, cette trêve permettra de réhabiliter les infrastructures et d’approvisionner hôpitaux, stocks humanitaires et marchés pillés ou bombardés. Les deux camps du général Al-Burhan et Hemedti disent vouloir respecter ce cessez-le-feu pour laisser passer civils et aide humanitaire.
C’est une annonce qui tombe après deux semaines de négociations entre les belligérants, sous l’égide Washingtone et Riad. Les Nations unies, l’Union africaine et le bloc de l’Afrique de l’Est (Igad) saluent cette nouvelle trêve.
Le cessez-le-feu va-t-il être respecté ? Plus de cinq semaines de guerre, une dizaine de cessez-le-feu ont été promis et aussitôt violés.
Depuis le 15 avril, cette guerre a fait un millier de morts au Soudan ainsi que plus d’un million de déplacés et de réfugiés. Selon l’Onu, si ce conflit se poursuit, un million de Soudanais supplémentaires pourraient se réfugier dans les pays voisins, qui redoutent une contagion.
La Rédaction