Il faut finaliser la loi électorale pour les élections générales prévues en décembre. C’est ce qu’a indiqué Jan Kubis, chef de la mission onusienne en Libye. C’était lors de l’ouverture d’une réunion des pays voisins de la Libye à Alger, capitale algérienne, lundi 30 août. D’après lui, «le gouvernement d’unité nationale a dégagé le budget nécessaire à la tenue des élections, mais il est important qu’il y ait un cadre juridique le plus tôt possible».
«Le gouvernement a pris les dispositions nécessaires pour la tenue des élections, mais nous avons besoin d’un cadre juridique. Les députés sont actuellement en train de finaliser la loi électorale et il nous reste encore très peu de temps», a déclaré Jan Kubis dans les propos relayés par l’agence algérienne.
«Je les ai invités à prendre leurs responsabilités et à ne pas perdre de temps», a-t-il dit. Il appelle les pays voisins de la Libye à «désigner des observateurs pour superviser l’opération électorale».
La Libye a vécu une décennie de chaos après la chute de Mouammar Kadhafi, qui a dirigé le pays pendant plus de 30 ans. Ce pays africain a été divisé par des conflits armés. Depuis mi-mars, un gouvernement d’union nationale a été mis en place avec comme mission d’unifier les institutions du pays et d’organiser les élections. Mais les divisions ont refait surface entre les dirigeants libyens, alors que le doute plane sur l’organisation des élections en l’absence d’un cadre constitutionnel censé régir le double scrutin.
Trésor Mutombo