Le deuxième sommet des chefs d’État de la Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) se tient ce vendredi 28 août sur la crise au Mali.
Après le premier sommet des chefs d’Etat de la Cédeao la semaine dernière, la junte militaire a annoncé jeudi 27 août avoir libéré le président déchu Ibrahim Boubacar Keïta.
L’autre demande des chefs d’Etat de la Cédeao était le retour au pouvoir de IBK. Une exigence qui pourrait prévenir d’autres coups de force dans les pays de la région.
Les négociations entre les militaires et la Cédéao pour mettre en place le gouvernement intérimaire ont commencé.
Lors des premières négociations, les militaires au pouvoir avaient annoncé une transition de trois ans avec à la tête du pays un pouvoir militaire.
La Cédeao est prête pour une transition d’un an maximum.
Dans un communiqué, la présidence du Nigéria indique que la Cédéao « trouverait acceptable » l’idée d’un « gouvernement par interim dirigé par un civil ou un militaire à la retraite » pour une période de transition de « six, neuf, ou douze mois » au Mali, avant l’organisation d’élections dans le pays.
Un autre point essentiel dans les négociations entre les émissaires de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et la junte militaire au pouvoir.
Jacques Matand’