Les électeurs nigériens étaient aux urnes dimanche 21 février pour le second tour de la présidentielle entre Mohamed Bazoum, candidat du PNDS au pouvoir et Tchanji Mahamane Ousmane du RDR. Ils étaient plus de 7,5 millions d’électeurs nigériens à s’être rendus aux urnes. Le scrutin dans l’ensemble s’est bien déroulé selon les informations des sources locales.
Dans la région de Tillabéri, touchée par l’insécurité, sept membres de la commission électorale nationale indépendante sont morts dimanche. Leur véhicule a sauté sur une mine dans une localité située sur la commune de Dargol, dans la zone des 3 frontières. Les opérations de vote n’ont pas pu avoir lieu dans plusieurs bureaux de la zone.
Lors d’un point de presse, Alkache Alhada, ministre nigérien de l’Intérieur, a affirmé que les dispositions sécuritaires étaient prises pour que «ces élections se passent dans les meilleures conditions. Malheureusement, un des véhicules transportant des agents de la Céni a sauté sur une mine, faisant sept morts. C’est ce moment que choisissent des hommes sans foi ni loi pour semer la désolation. Ce ne sont pas des démocrates. Ce qu’ils cherchent, c’est instaurer des situations d’horreur et nous n’accepterons pas que ce pays en une dictature moyenâgeuse, car c’est là leur objectif. En dehors de cet évènement malheureux, nous pouvons dire que les élections se sont déroulées dans de bonnes conditions sécuritaires».
Dans d’autres circonscriptions électorales, la Céni a déclaré avoir identifié des faux bulletins notamment dans les régions de Dosso et Agadez.
Jacques Matand’