Dans un meeting à Kamina dans la province du Haut-Lomami, dans le sud de la RDC, le président Tshisekedi a, dans un meeting de campagne électorale, promis de travailler pour faire baisser le taux de change.
Il justifie la dépréciation de la monnaie nationale par le financement des élections, mais aussi par le renforcement de capacités logistiques et l’amélioration des conditions des éléments de forces armées, qui s’affrontent avec le M23. Sous une pluie battante, Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, vêtu d’une chemise blanche trempée, s’est offert un bain de foule à Kamina. La dernière étape dans sa tournée dans l’ex-grand Katanga.
« Nous allons travailler. J’ai déjà convoqué deux réunions avec les autorités monétaires de la Banque centrale pour voir comment baisser le dollar », a-t-il assuré.
Il appelle la population de Haut-lomami à avoir confiance au franc congolais, monnaie créée par le défunt Laurent-Désiré Kabila, ancien président congolais tué en 2001. Félix Tshisekedi promet aussi « d’investir davantage dans l’agriculture pour asseoir la production locale et diversifier l’économie nationale ».
Après Haut-Lomami, Félix Tshisekedi va poursuivre sa campagne électorale à Bukavu dans la province du Sud-Kivu.
En RDC, la présidentielle est prévue le 20 décembre, selon le calendrier de la Céni. Une vingtaine de candidats sont en lice, mais Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi et Martin Fayulu sont les principaux candidats. Si le président Tshisekedi entend prendre le large à Bukavu, Moïse Katumbi fonce dans l’ex-grand Bandundu.
Béni Bavila