Ce jeudi 28 décembre, la mission d’observation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) et de l’Eglise du Christ du Congo (ECC) a, dans son rapport, noté qu’un seul candidat s’est largement démarqué des autres avec plus de la moitié suffrage à lui seul.
Cette mission d’observation affirme avoir utilisé son « dispositif de comptage parallèle des voix qu’elle a mis en place ». Même si elle note « des nombreux cas d’irrégularités susceptibles d’entraver la crédibilité des résultats, en certains endroits ».
« La Commission électorale nationale indépendante (Céni) et la Cour constitutionnelle ainsi que d’autres et Tribinaux, en toute responsabilité, toutes les conséquences qui s’imposent, en fonction de l’incidence sur la base des calculs des résultats pour le scrutin concerné, avant de proclamer respectivement les résultats et définitifs scrutins », indique le rapport.
Entre-temps, la Céni poursuit avec la publication des résultats partiels de la présidentielle. Le président Tshisekedi, à la quête d’un second mandat, est largement en tête. Loin devant Moïse Katumbi et Martin Fayulu, ses deux principaux challengers.
Mais, l’opposition conteste déjà les résultats. Le camp de Moïse Katumbi appelle à l’annulation des élections et n’entend pas saisir la Cour constitutionnelle. Mercredi, Martin Fayulu, figure voyante de l’opposition, a appelé à manifester pour dénoncer un « simulacre des élections ». En tout cas, le nom du vainqueur doit être connu le 31 décembre.
La Rédaction