Le procès en appel de Vital Kamerhe, directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi est prévu ce vendredi 18 septembre. Ses avocats conseils confirment leur présence à l’audience.
Le procès en appel de Vital Kamerhe, président de l’Unc (Union pour la nation congolaise) a déjà été reporté trois fois pour défaut de saisine. En gros, «la Cour doit être régulièrement saisie. Donc la Cour doit se déclarer saisie à l’égard de toutes les parties avant de continuer le procès», explique un avocat proche du dossier.
«Avec la condamnation en première instance, le risque pour Vital Kamerhe serait la confirmation de sa condamnation en appel, au second degré. Une confirmation qui lui priverait de ses droits de prétendre à une élection à des postes élevés de responsabilité. La confirmation de son jugement en appel viendrait entacher son casier judiciaire» explique un juriste.
Et de poursuive: «l’appel étant suspensif pour un jugement au premier degré, la personne condamnée au premier degré peut encore jouir de ses droits. Même en prison. Aussi longtemps que la confirmation de la condamnation en appel n’a pas encore eu lieu, la personne, peut soumettre sa candidature à n’importe quel poste, même pour être président de la République ». Ne serait-ce pas ce calcul qui est en jeu ?
Vital Kamerhe sera-t-il présent à l’audience?
A ce niveau de la procédure, selon les techniciens du droit, “la présence de Vital Kamerhe n’est pas indispensable en appel. Il peut se faire représenter par ses avocats”.
Michel Moto, assistant particulier du président de l’UNC nous a confié que “le Dircab poursuit ses soins auprès de ses médecins, dans un centre hospitalier de Kinshasa”.
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A Kinshasa, des bruits persistants indiquent que Vital Kamerhe serait chez lui après être sorti de l’hôpital. Une version que rejettent ses proches, notamment son assistant particulier.
Alimasi Kambale