Ce lundi 3 juillet, Adolphe Muzito, ancien Premier ministre congolais et candidat déclaré à la présidentielle, devra être reçu par Dénis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
D’après RFI, le président du parti Nouvel Elan attend apporter des chiffres et preuves à l’appui pour faire fléchir l’organe électoral. En ce qui concerne les territoires en proie à des violences, Adolphe Muzito ne mâche pas les mots.
Il est hors de question d’organiser les scrutins le 20 décembre sans recenser les électeurs de Kwamouth, Masisi et Rutshuru, selon M. Muzito. Pour lui, l’exclusion de ces territoires consacrerait la balkanisation et modifierait le corps électoral.
Au sein de l’opposition, le processus électoral est jugé opaque. En fait, Adolphe Muzito conteste les listes électorales publiés par la Ceni à l’issue de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs, la loi de répartitions des sièges promulguée, mais aussi la composition du bureau de la centrale électorale.
Mais pour tenter d’obtenir l’adhésion de l’opposition, la Ceni a lancé des consultations. C’est à cinq mois des élections. Le vendredi dernier, Denis Kadima a échangé avec Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo, Delly Sesanga ainsi qu’Ensemble de Moïse Katumbi. Cette réunion n’a pas pu fléchir les opposants, qui campent sur leur position. Ils revendiquent notamment l’audit du fichier électoral, mais aussi la refonte de la Cour constitutionnelle.
La Rédaction