«Le gouvernement congolais doit élaborer une politique de diffusion de l’écrit, de soutien aux jeunes talents et de la promotion de jeunes écrivains afin de booster la qualité de l’enseignement», préconise François-Xavier Budim’bani, professeur des universités, au cours d’une conférence sur la question du « droit d’auteur et de la propriété intellectuelle » ce jeudi 22 avril. C’est en marge de la journée mondiale du «livre et du droit d’auteur» célébrée le 23 avril de chaque année.
D’après le professeur François-Xavier Budim’bani, «la question du droit d’auteur ou de l’intellectuel souffre d’une non-maîtrise de la société congolaise». Il affirme que le droit d’auteur est «un domaine du droit».
Cet expert en sciences de l’information et de la communication regrette l’usage abusif du concept «droit d’auteur» en RDC. Mais aussi un manque de considération du travail intellectuel. «L’auteur ne protège pas son œuvre mais plutôt la loi», a-t-il indiqué.
«L’État congolais de manière générale ne donne pas la possibilité à ce que l’écrit s’épanouisse. Sous d’autres cieux, les concours de jeunes talents et écrivains sont publiés. Et en les publiant, plusieurs mécanismes sont engendrés comme l’activité économique. Les civilisations qui ont dominé ou celles qui dominent sont celles, qui ont basées leur progrès ou leur expertise par l’écrit. Ce dernier permet au fur et à mesure à leurs sociétés de primer sur les autres», a ajouté François-Xavier Budim’bani.
Ali Maliki