4 ans après, le bilan de Félix Tshisekedi, président congolais, est négatif, tranche Franck Diongo, allié devenu opposant au régime, devant un parterre de journaliste à Kinshasa, capitale de la RDC, ce mercredi 20 juillet.
Proche d’Etienne Tshisekedi, père biologique du chef de l’Etat et figure de proue de l’opposition décédée en 2017, M. Diongo ne mâche pas ses mots contre le camp présidentiel. D’après lui, le pays va très mal dans tous les secteurs de la vie nationale.
« Ce régime est engagé dans la mauvaise direction et va tout droit vers sa désintégration, sa décadence et le chaos. Le désastre sera plus grave qu’il ne l’est aujourd’hui, surtout que tous les indicateurs sont au rouge », prédit Franck Diongo. Pour lui, le régime de Félix Tshisekedi est « une menace sérieuse contre la démocratie, l’unité, l’avenir du pays ».
« L’actuel pouvoir est un obstacle à la construction d’une société libre et prospère. Le changement réel radical est loin d’être obtenu », dit l’opposant. Il ajoute que « la rupture FCC-CACH annoncée avec fracas, n’a été qu’un trompe l’œil, une chirurgie de surface, superficielle, donc pas de rupture avec le passé ».
Absence de vision, mauvaise gouvernance, mensonge d’Etat, illusion démocratique, impunité, corruption. Tels sont les maux du régime Tshisekedi, selon M. Diongo.
Cette sortie médiatique intervient après celle de Jean-Marc Kabund, autre nouvel opposant au régime. A moins d’un an de la présidentielle, plusieurs acteurs politiques congolais annoncent déjà les couleurs. Et devant la presse, Franck Diongo confie que le Mouvement lumumbiste progressiste (MLP), son parti, alignera les candidats à tout le niveau lors des prochaines élections.
François Kitoko