« Le principal enjeu de la rencontre entre Vital Kamerhe et le président Tshisekedi est d’ordre politique. C’est une réconciliation qui s’opère dans la perspective des élections de 2023. Une forme de refondation de Cap pour le changement (CAHC) », pense le professeur Placide Mabaka Mukwabuhika, analyste politique congolais, dans un entretien à Sahutiafrica.
Accolade, sourire, et quelques mots. Les images de retrouvailles entre le président Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, son ancien directeur de cabinet, ont fait la une de médias locaux. Et ont alimenté les débats sur les réseaux sociaux.
Pour le professeur Mabaka, « Vital Kamerhe sera l’artisan principal de la probable victoire de Félix Tshisekedi à la prochaine élection présidentielle prévue en 2023 ».
« Il me semble qu’il fallait absolument blanchir Vital Kamerhe, car le remettre sur la scène politique était une nécessité. C’est lui qui saura fédérer les uns et les autres pour l’acquisition d’une majorité au parlement sur la base de la loi électorale telle modifiée et complétée », explique l’analyste.
Un procès tambour battant. Une condamnation au premier et second degrés. Puis un acquittement. En 2 ans, il se passe plusieurs choses, notamment la rupture de la coalition FCC-CACH. Et la création de l’Union sacrée. Vital Kamerhe en est conscient.
« J’ai appris beaucoup de choses en prison : la patience, la résilience et la foi en Dieu », a-t-il soufflé à la sortie de son entretien avec le président Tshisekedi la soirée du 28 juin dernier.
Merverdie Mikanu