«J’achète un litre d’essence à 2000 Francs congolais (1 USD). Cette hausse du prix du carburant handicape mon travail. Mais je n’augmente pas le prix de la course sur ma moto, car j’aime bien faire mon travail malgré la crise. C’est difficile. Nous ne gagnons rien en termes d’argent avec cette hausse de prix du carburant. C’est vraiment difficile», se désole Jacques, motard à Beni au Nord-Kivu, dans l’est de la RDC.
A Beni, les conducteurs de moto taxi dénoncent la flambée du prix du carburant. Un litre d’essence se négocie à 2.000, voire 2.100 FC. Les motards affirment avoir des difficultés pour subvenir à leurs besoins. Mais aussi ne parviennent pas à fixer le prix de la course. Ils indiquent que les clients semblent être habitués avec l’ancien prix. «Nous regrettons vraiment la hausse de prix du carburant, car nous ne trouvons plus de gains dans notre métier de motards à cause du prix de carburant. Dans un litre, on gagne que 4000 FC (2 USD). C’est suite à l’augmentation du prix de l’essence», confie Freddy depuis sur sa moto.
«Nous plaidons aux vendeurs du carburant de nous aider à rabaisser le prix de l’essence même à 1500 FC. Puisque nous ne trouvons rien comme avantage dans notre travail de transport», se désole Mwisha, taximan de moto à la trentaine. Un habitant de la ville indique que le prix du taxi a grimpé avec cette hausse de prix du carburant.
«Actuellement, nous vendons un litre de carburant à 2000 FC. Nous satisfaisons la population, mais on n’est pas satisfait, car le prix n’est pas encore revu à la baisse. On le fait juste pour que nous trouvons quelques profits», dit Paluku Efreme. Face à la flambée de prix, les motards appellent les autorités à trouver une solution.
Augustin Sikwaya depuis Beni