«Les consultations concernent les congolais. S’il y a des gens qui ne se sentent pas congolais ou comme étant des personnes très importantes, pour avoir une invitation spéciale, là c’est discutable. Et si Joseph Kabila, président honoraire, se sent concerné, il viendra», a déclaré Tina Salama, porte-parole adjointe du président Félix Tshisekedi à Sahutiafrica.
Depuis lundi 2 novembre dernier, le Chef de l’Etat congolais a lancé des consultations nationales. L’objectif pour lui est de constituer une union sacrée et mettre fin à des divergences dans la coalition au pouvoir.
Plusieurs acteurs politiques, activistes, artistes ont répondu présents. Dans une interview exclusive à Sahutiafrica, Tina Salama, porte-parole adjointe du président Félix Tshisekedi, précise que les discussions du Chef de l’Etat évoluent bien. « Il ne se serait pas engagé dans la voie des consultations s’il avait un doute sur l’issue. Il sait où il va, et le moment venu, il reviendra auprès de la population pour lui faire part des décisions qu’il va prendre », indique Tina Salama.
Les consultations initiées par le Président, sont-elles la fin annoncée de la coalition FCC-CACH?
Pour Tina Salama, » le dénouement de la coalition FCC-CACH est proche ».
«On ne peut pas déclarer la fin de la coalition maintenant, car ça dépend du pouvoir discrétionnaire du Chef de l’Etat. C’est lui-même qui va décider. Mais nous tous, nous attendons son dénouement. On sent qu’il est proche» dit-elle.
La porte-parole adjointe estime que « le président Tshisekedi en est arrivé aux consultations, parce qu’il y a des pesanteurs, de lourdeurs, des obstacles qui l’empêchent de mener à bien ses actions pour le développement du pays. L’approvisionnement en eau, en électricité, l’accès à une bonne éducation ».
« Ses partenaires visaient seulement les élections 2023, pour faire revenir Joseph Kabila au pouvoir. Donc ils n’ont pas le mêmes objectifs » précise Tina Salama.
Inès Kayakumba