Les frontières terrestres et aériennes du Niger avec cinq pays frontaliers ont été rouvertes. C’est une annonce faite par Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) à la télévision nationale le 1ᵉʳ août.
Les frontières terrestres et aériennes avec « l’Algérie, le Burkina Faso, la Libye, le Mali et le Tchad sont rouvertes à compter de ce jour », indique la junte au pouvoir depuis fin juillet.
Cette ouverture intervient près d’une semaine après leur fermeture lors d’un coup d’État ayant renversé le Président élu Mohamed Bazoum. C’est aussi quelques jours avant la fin de l’ultimatum pour rétablir l’ordre constitutionnel, exigé par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
La Cedeao a brandi dimanche 31 juillet dernier l’usage de la « force » si la junte au pouvoir refuse de rétablir l’ordre constitutionnel. Ce mercredi 2 août, les chefs d’état-major des pays de la Cédéao se réunissent jusqu’au 4 août à Abuja, au Nigeria, au sujet de la situation au Niger.
Le Mali et le Burkina Faso, dirigés par des autorités militaires, ont averti l’organisation sous-régionale qu’une intervention militaire au Niger pour rétablir le président renversé serait considérée « comme une déclaration de guerre » à leurs deux pays.
Joe Kashama