Vendredi 30 septembre, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), a condamné le nouveau d’Etat survenu au Burkina Faso, où le Colonel Paul-Henri Damiba, a été déposé par un groupe de militaires conduit par le capitaine Ibrahim Traoré.
L’organisation sous-régionale condamne avec la plus grande fermeté la prise de pouvoir par la force qui vient de s’opérer. Elle juge inopportun ce nouveau coup de force au moment où des progrès ont été réalisés, grâce à la diplomatie et aux efforts de la Cédéao pour un retour méthodique à l’ordre constitutionnel au plus tard le 15 juillet 2024.
Dans son communiqué, la Cédéao réaffirme son opposition sans réserve à toute prise ou maintien du pouvoir par des moyens non constitutionnels et exige le respect scrupuleux du chronogramme déjà retenu avec les autorités de la transition pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel au plus tard le 1er juillet 2024.
Face à cette situation sociopolitique confuse, l’organisation sous-régionale met en garde toute institution, force ou groupe de personnes qui par des actes empêcherait le retour programmé à l’ordre constitutionnel ou contribuerait à la fragilisation de la paix et la stabilité du Burkina Faso et de la région.
Arrivé au pouvoir en janvier 2022, à la suite d’un putsch. Le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba n’aura passé que près de neuf mois à la tête du pays, avant de faire lui aussi les frais d’un nouveau coup d’Etat.
Dinho Kazadi