La tenue des élections présidentielles en décembre et le retrait des mercenaires. Mais aussi du maintien du cessez-le-feu instauré depuis l’année dernière. Tels sont les objectifs de la conférence internationale sur la Libye qui s’est achevée lundi 21 octobre à Tripoli, capitale libyenne. Abdel Hamid Dbeibah, Premier ministre de la transition libyenne promet la tenue des élections le 24 décembre. Et ce, malgré des divisions qui persistent dans l’est du pays.
« Nous sommes parvenus à organiser une conférence sous l’égide libyenne, à propos des Libyens. Toutes les conférences sur la Libye avaient lieu à l’étranger. Cela confirme que la situation s’est améliorée du point de vue sécuritaire et du point de vue de l’unification des institutions. Le soutien international au gouvernement d’union a eu des résultats rapidement », a déclaré Najiba Wahiba, porte-parole du Conseil présidentiel libyen.
La Libye est en proie au chaos depuis la chute du colonel Mouammar Kadhafi en 2011. Le pays sort de sa troisième guerre civile en l’espace de dix ans. Depuis 2015, le pays est divisé. Le gouvernement d’union nationale (GNA), reconnu par l’ONU, basé à Tripoli (ouest). Et les alliées du maréchal Khalifa Haftar, dans l’Est.
Ravanelly Ntumba