A l’approche des élections en RDC, Julien Paluku, ministre congolais de l’Industrie et président du Bloc uni pour la Renaissance et l’émergence du Congo (Burec), s’oppose à tout dialogue.
« Les dialogues organisés dans le pays se terminent toujours par le partage du pouvoir et n’apportent jamais des solutions aux problèmes de la population », a déclaré Julien Paluku à Sahutiafrica.
Pour lui, la tenue des élections est le seul moyen pouvant permettre aux citoyens de se choisir leurs propres dirigeants. « Les USA, l’Allemagne, la France, la Corée du Sud, la Chine, … pris souvent comme modèles de croissance, ne se sont pas développés par le dialogue de partage de pouvoir. Ils ont plutôt mis en place des politiques publiques solides basées sur des besoins réels qu’ils ont exécutés sur 20 à 60 ans », pense Julien Paluku.
Selon lui, les élections ne sont que des moyens de trouver des animateurs des institutions aux différents niveaux pour la mise en œuvre de ces politiques. « Par contre, en Afrique, chaque acteur politique a sa vision pour son pays. Au finish, les pays du Continent se trouvent sans vision claire », dit M. Paluku.
Quelques partis et regroupements politiques de l’opposition se sont retirés du processus électoral en cours en RDC. Il s’agit notamment de l’Ecidé de Martin Fayulu. Cette formation politique conditionne sa participation aux élections par le nouvel audit du fichier de la Commission nationale indépendante (Céni).
Pourtant, le Front commun pour le Congo (FCC) a boycotté le processus électoral, exigeant la recomposition du bureau de la Ceni, mais aussi de la Cour constitutionnelle.
RK