Face à l’absence d’un consensus sur la loi électorale, le Haut conseil d’État en Libye préconise le report d’au moins un an de la présidentielle prévue en décembre. Une annonce faite par Khaled al-Michri, président de cette institution qui joue le rôle du sénat en Libye, au cours d’une conférence de presse à Tripoli, capitale libyenne, ce lundi 20 septembre.
Pour le président du Haut conseil d’État, «les élections ne sont pas une fin en soi». Khaled al-Michri reste convaincu que l’objectif est de ramener la stabilité en Libye, un pays qui tente s’extirper avec une décennie de chaos. Une situation causée après la chute du clan Kadhafi.
«Nous pensons que pour y parvenir, nous devons d’abord organiser des élections législatives et reporter la présidentielle après le référendum constitutionnel», a-t-il déclaré.
Mais la feuille de route proposée par Khaled al-Michri, maintient la possibilité d’organiser les législatives en décembre. D’après lui, «la Chambre des représentants de Tobrouk et le Haut Conseil d’État, deux organes qui ont porté le fardeau des désaccords au cours de la dernière période quitteront la scène politique après les élections».
«Il y aura un nouveau parlement élu qui sera tenu de soumettre le projet de Constitution à un référendum dans un délai d’un an à compter de la date de son élection», a dit le président du Haut conseil d’État.
Trésor Mutombo