« La crise en cours, au Niger, si elle n’est pas résolue, va exacerber la détérioration de la situation sécuritaire dans la région », a averti Leonardo Santos Simao, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel, mardi 1ᵉʳ août.
Face aux journalistes au siège des Nations Unies à New York, par vidéoconférence depuis Accra, capitale ghanéenne, il révèle que « la crise politique au Niger aura également un impact négatif sur le développement et la vie de la population dans un pays où 4,3 millions de personnes ont besoin d’une aide humanitaire ».
Selon Antonio Guterres, secrétaire générale de l’ONU, les Nations Unies et les partenaires humanitaires se sont engagés à rester sur place et à continuer de fournir une aide vitale aux segments les plus vulnérables de la population au Niger.
Mais ce dernier a insisté sur le strict respect des obligations internationales du Niger en matière de droits de l’homme et à la restauration rapide de l’ordre constitutionnel.
Guterres s’est exprimé via son porte-parole adjoint, Farhan Haq, qui s’est exprimé face à la presse.
Simao, qui dirige aussi le Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, dit soutenir les efforts déployés par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) pour rétablir l’ordre démocratique au Niger, et a averti que si des mesures n’étaient pas prises ou si la situation n’était pas inversée, « il est très probable que la propagation du terrorisme dans la région puisse s’accroître ».
Joe Kashama