«Les délégués libyens ne sont pas parvenues à se mettre d’accord sur un cadre juridique pour l’organisation des élections présidentielles et parlementaires plus tard cette année», a indiqué les Nations Unies dans un communiqué samedi 03 juillet. Elles rappellent que «ce désaccord met en danger la feuille de route convenue pour mettre fin au conflit en Libye».
La mission onusienne affirme que «certains délégués ne se conforment pas à la feuille de route qui fixe les élections au 24 décembre». «D’autres cherchent à établir des conditions préalables pour la tenue des élections». «C’est regrettable. Le peuple libyen se sentira certainement déçu, car il aspire toujours à exercer ses droits démocratiques lors des élections présidentielles et parlementaires du 24 décembre», a déclaré Raisedon Zenenga, coordinateur de la mission de l’ONU en Libye.
«Les propositions qui ne rendent pas les élections réalisables et possibles le 24 décembre ne seront pas retenues», a-t-il averti aux délégués libyens.
La Libye tente d’extirper d’une décennie de violence qu’elle a connu après la chute de Mouammar Kadhafi. En mars dernier, un gouvernement de transition a été mis en place. Il a la mission d’unifier le pays et d’organiser les élections fin 2021.
Ali Maliki