Lundi 03 octobre, Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale de la RDC, a appelé les ressortissants du Grand Bandundu à prôner la paix. C’était à la suite de l’échange qu’il a eu avec les autorités locales de trois provinces de l’ex-Bandundu à savoir le Kwango, le Kwilu et le Maï-Ndombe. Le territoire de Kwamouth fait face à une insécurité occasionnée par un conflit interethnique.
« Que chacun de vous milite pour que la paix règne dans sa chefferie, qu’on revive la paix comme c’était auparavant sans discrimination. Recevez les étrangers, donnez-leur à manger, et même la terre pour cultiver et non le pouvoir coutumier », a lâché M. Mboso.
Rita Bola, gouverneure du Maï-Ndombe, recommande la paix entre Téké et Yaka qui ont toujours vécu ensemble et dans l’harmonie. « Les criminels qui ont mis le Kwamouth à feu et à sang seront mis à la disposition de la justice et répondront de leur forfaiture », a-t-elle martelé.
De son côté, Alex Mafu, chef coutumier Téké de Maï-Ndombe, plaide pour des sanctions sévères et sans complaisance aux criminels.
En août dernier, des membres des communautés Téké et Yaka se sont affrontés à l’arme blanche à Kwamouth. Plusieurs personnes sont mortes lors de ces affrontements. Mais aussi de centaines d’habitations ont été incendiées et des milliers de personnes ont été forcées de se déplacer. Selon les médias locaux, l’origine du conflit se trouve une redevance coutumière imposée aux populations dites non originaires du territoire, parmi lesquels les Yaka, les Suku, les Mbala et les Songe.
François Kitoko