Les différends entre Mohamed Abdullahi et Hussein Roble, son premier ministre, met en péril l’organisation des élections. Mais aussi détourne l’attention sur des efforts qui vise à faire face à une insurrection terroriste dans le pays. C’est ce que déplorent les dirigeants de cinq États semi-autonomes de la Somalie. Une déclaration faite dans un communiqué publié ce vendredi 17 septembre. Mais ils appellent les deux personnalités à un consensus pour décrisper le climat politique.
«Les deux protagonistes doivent cesser d’échanger des déclarations, à régler leurs différends par la médiation et à respecter la constitution provisoire», rapporte le communiqué.
«Nous sommes préoccupés par le conflit actuel dans les institutions fédérales somaliennes qui ne sert pas l’intérêt public, conduit à l’insécurité et à l’instabilité politique», ajoute ce document.
Jeudi 16 septembre, Mohamed Abdullahi Mohamed a annoncé la suspension des pouvoirs exécutifs du premier ministre. Une décision rejetée par Hussein Role. Ce dernier accuse le président de saboter le fonctionnement du gouvernement.
Ali Maliki